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Arrivé vers 14h30 à l’aéroport. J’entame une vaste déambulation, à travers de longs tapis roulants. Après une demi-heure d’attente, je me présente devant le contrôle des passeports, et là, sous prétexte que je n’ai pas rempli une case, l’employée me refait faire la queue, et je me fais expliquer mon erreur par une hôtesse de l’aéroport, que je découvre être, petit à petit, un garçon.
Quelqu’un m’attend, je ne sais pas qui il est vraiment de l’université ou de l’ambassade de France. À la sortie, je subis le brusque choc de la chaleur qui enveloppe le corps dans une nappe de courants d’air brûlants. Suée et transpiration immédiate, avant de grimper dans le minibus climatisé. Je ne sais pas où l’on m’emmène mais je suis content de bouger, et j’ai hâte de voir à quoi ressemble la ville.
La route de l’aéroport internationale à la ville de Bangkok est une grande artère surélevée qui offre au regard un panorama progressif de la ville. Grands buildings à l’horizon apparaissants, et nuage de pollution disparaissant, tandis que l’odeur de la ville se rapproche, acre, et que la circulation se densifie. Nombreux sont les panneaux souhaitant la bienvenue en Thaïlande, avec l’effigie de la famille royale.
Le garçon qui est venu me chercher m’emmène dans une guest house où j’ai une chambre. Désorienté, il me laisse en plan, tandis que je me demande bien dans quelle partie de la ville je peux être. Ne trouvant pas sur la carte, et n’ayant pas de nom de rue à chercher, je sors dans la rue, pour voir, et pour chercher de l’argent, histoire d’acheter de l’eau et des cigarettes.
Par hasard je tombe sur l’artère la plus touristique de la ville, Kao san road, qui va me permettre de me repérer par rapport au chemin que j’ai parcouru, youpi je suis situé ! Ayant mon premier repère géographique, je déambule rapidement sur cette finalement assez petite travée éclairée par de multiples enseignes lumineuses de toutes les couleurs, où l’on retrouve la photo du guide, en moins spectaculaire. L’ambiance est assez insipide, je marche comme tous les touristes ici, de manière gluante, sauf que je n’appartiens à aucun groupe. Les occidentaux ici sont très nombreux, attirés par la lumière, la musique à fond, et la bière. Les gens semblent s’amuser, il y a beaucoup de jeunes couples, heureux d’être en vacances, et détendus.
J’en profite pour faire mes premiers pas gastronomiques dans la ville, en dégustant divers plats cuisinés dans la rue.
De retour dans ma chambre, je regarde un très bon film, Tropical malady, d’Apichatpong Weerrasethakul, que j’ai acheté avant de partir. Voir un film thailandais en Thailande est un vrai bonheur, qui me rend séduisant la langue, les visages et les lieux.